NOUVELLE ALLIANCE MONDIALE POUR L’ÉNERGIE DURABLE : UNE ACTION COLLECTIVE POUR UN RÉEL DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

L’Alliance rassemble 17 membres fondateurs, dont des services publics et des acteurs mondiaux des chaînes de valeur du solaire photovoltaïque et de l’éolien, des associations industrielles et des partenaires de l’innovation.

Cette nouvelle organisation, unique par sa portée et son ambition, accueille les partenaires qui partagent la même vision, de l’industrie à la société civile, en passant par le monde universitaire et les utilisateurs finaux.

Les membres fondateurs et les experts externes aborderont les défis de l’industrie des énergies renouvelables en matière de développement durable lors de la manifestation de lancement d’aujourd’hui.

Le 16 septembre 2021, un groupe de leaders mondiaux issus de la chaîne de valeur des énergies renouvelables et de l’écosystème de l’innovation du secteur a créé une nouvelle organisation qui vise à garantir un réel développement durable des énergies renouvelables pour les personnes et la planète, et à mener une transition juste vers l’abandon des combustibles fossiles.

L’ensemble des partenaires partagent la vision d’une industrie durable des énergies renouvelables. Convaincus de la nécessité de prendre des mesures concrètes et collaboratives, ils se sont associés pour créer la Global Alliance for Sustainable Energy (l’Alliance mondiale pour l’énergie durable). Lancée aujourd’hui lors d’un événement virtuel, cette initiative est unique tant par sa portée que par son ambition. Elle représente la réponse commune des membres fondateurs à un besoin urgent de décarboniser le système énergétique mondial tout en veillant à son développement durable d’un point de vue environnemental, social et de gouvernance (ESG).

La Global Alliance for Sustainable Energy réunit des entreprises de services publics provenant de diverses régions du monde, les principaux fabricants des chaînes d’approvisionnement en énergie éolienne et en énergie solaire photovoltaïque, des associations industrielles et des partenaires de l’innovation. Les 17 membres fondateurs sont, par ordre alphabétique : 3M, Adani Green Energy Ltd., EDP, Eletrobras, Enel Green Power, Global Solar Council, Global Wind Energy Council, Goldwind, Iberdrola, JA Solar, Nordex Group, NTPC Limited, Politecnico di Milano, Politecnico di Torino, ReNew Power, Risen Energy et Trina Solar.

« Nous devons agir maintenant, et agir ensemble, en nous engageant de manière sérieuse en faveur d’une énergie durable et sans carbone », a déclaré Salvatore Bernabei, représentant des membres fondateurs de la Global Alliance for Sustainable Energy, et PDG d’Enel Green Power. « Nous poursuivrons notre mission pour avoir un impact collectif, en intégrant le développement durable dans l’ensemble de la chaîne de valeur ainsi que des valeurs fondamentales et partagées : la responsabilité, le respect des droits de l’homme, la protection de l’environnement et de la biodiversité, ainsi que la collaboration ouverte et la transparence. »

La Global Alliance for Sustainable Energy vise à redéfinir le sens de l’expression « énergie durable » et à englober l’ensemble des acteurs dans le domaine des énergies renouvelables ou liés à ces énergies ; elle coopère avec la société civile, les utilisateurs finaux, les responsables politiques, les établissements universitaires, les fournisseurs de matières, les fabricants d’équipements d’origine et les services publics qui partagent la même vision, afin de servir d’interface avec les gouvernements et les investisseurs. Cette initiative s’inscrit dans le droit fil de l’agenda 2030 défini dans les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

Bien que l’éolien et le solaire soient des technologies renouvelables aux caractéristiques différentes, elles sont hautement complémentaires et partagent toutes deux des trajectoires de croissance similaires ainsi que des défis identiques pour leur déploiement durable. Un rapprochement entre l’éolien et le solaire est donc essentiel afin d’accélérer la transition énergétique.

« Le secteur de l’énergie éolienne a un rôle crucial à jouer dans l’assainissement des branches les plus polluantes de l’économie mondiale, comme l’acier, le ciment et le transport lourd, mais aussi dans la décarbonisation de notre propre chaîne d’approvisionnement », a déclaré Ben Backwell, PDG du Conseil mondial de l’énergie éolienne (GWEC). « Alors que nous œuvrons actuellement sur le développement durable de l’industrie éolienne en tant que telle, nous modifions des projets pilotes pour adopter une approche industrielle à grande échelle, en relevant des défis tels que les solutions d’économie circulaire concernant le recyclage des pales et la protection des pratiques de travail et des droits de l’homme auprès d’une main-d’œuvre en pleine expansion. »

« Au-delà de son impact sur le climat, l’énergie solaire peut contribuer de manière significative aux objectifs de développement durable grâce à l’effet domino » qui se propage dans les domaines économique, social et environnemental, au profit de secteurs tels que la santé, l’éducation, l’égalité des genres et la réduction de la pauvreté », a déclaré Gianni Chianetta, PDG du Conseil solaire mondial (GSC). « L’important, c’est qu’il s’agit d’un effort commun. Il ne suffit plus qu’une technologie, une industrie ou une organisation prenne l’initiative. Nous devons le faire ensemble, en collaborant et en agissant conjointement. »

La création de cette Alliance intervient à un moment critique pour l’action en faveur du climat et de la transition énergétique, deux mois à peine avant le sommet sur le climat COP26 des Nations unies à Glasgow. Entre-temps, la dernière évaluation scientifique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU a averti que le monde fait fausse route pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 °C, laquelle se situe au-dessus des niveaux préindustriels, voire pour la maintenir bien en dessous de 2 °C, comme prévu dans l’Accord de Paris de 2015. Par ailleurs, cette évaluation a indiqué que la planète se réchauffera de 1,5 °C au cours des deux prochaines décennies, à moins que des mesures drastiques ne soient prises pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a déclaré que ce consensus scientifique « doit sonner le glas du charbon et des combustibles fossiles, avant qu’ils ne détruisent notre planète. »

Pour maintenir le réchauffement de la planète dans les limites fixées par l’Accord de Paris, il faut atteindre un niveau de réchauffement quasi nul d’ici 2050 et adopter de nouvelles mesures face au changement climatique pour parvenir à cet objectif. Dans ce scénario, près de 70 % de la production mondiale d’électricité proviendrait de l’énergie solaire photovoltaïque et éolienne, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Les technologies d’énergie renouvelable, avec en tête l’énergie éolienne et l’énergie solaire photovoltaïque, ont déjà pris une place prépondérante dans les nouvelles installations de production d’électricité, car elles sont devenues les sources énergétiques les moins chères sur de nombreux marchés. D’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), au cours des sept dernières années, les réseaux mondiaux ont reçu chaque année plus d’énergie renouvelable que les combustibles fossiles et le nucléaire réunis. En 2020, la domination des technologies propres sur les sources traditionnelles s’accentuera encore, avec 260 gigawatts supplémentaires d’électricité produite dans le monde à partir de sources renouvelables, soit plus de quatre fois plus que les autres sources.

Cette manifestation de lancement, La mission en matière de développement durable de la transition énergétique : Présentation de la Global Alliance for Sustainable Energy, accueillera parmi les membres fondateurs des intervenants, qui expliqueront comment leur organisation contribue déjà activement à la réalisation de la vision de l’Alliance pour l’énergie durable. Des tables rondes seront notamment organisées sur les thèmes du développement durable dans la chaîne d’approvisionnement des énergies renouvelables et les progrès accomplis vers les objectifs « zéro émission ». Les questions de fond pour l’Alliance seront abordées par des experts externes, notamment : Dante Pesce, ancien président et membre actuel du groupe de travail des Nations unies sur les entreprises et les droits de l’homme ; Heidi Huusko, directrice principale, environnement et climat, du Pacte mondial des Nations unies ; Peter Paul van de Wijs, directeur des affaires extérieures, Global Reporting Initiative ; Michela Miletto, directrice du bureau du Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau de l’UNESCO et Meredith Adler, directrice exécutive de Student Energy.

Les 17 membres de l’Alliance sont prêts à collaborer afin de relever les défis de cette transition en matière de développement durable et d’obtenir des résultats à court et moyen terme. Ils commencent leur collaboration en se concentrant sur quatre domaines clés dans lesquels ils peuvent déboucher rapidement sur des résultats dans le secteur des énergies renouvelables en matière de développement durable, et ce, en coordonnant les différents acteurs par la mise en place et l’harmonisation de normes et de paramètres, autour desquels des objectifs communs peuvent être fixés, et en adoptant les meilleures pratiques. Les domaines d’intervention sont les suivants : émissions et empreinte carbonique quasi nulles ; économie et projets circulaires ; droits de l’homme et empreinte hydrique.

Cette alliance accueille les nouveaux membres qui partagent cette vision et peuvent contribuer concrètement à l’objectif final qui consiste à devenir une industrie véritablement durable dans le cadre de la transition vers le zéro émission d’ici 2050.